Quand on voit Antoine Martinez pour la première fois, il en impose. On a là une personnalité particulièrement charismatique et pleine d'assurance. Quand on travaille avec lui un personnage tout en nuances se dessine. On va essayer de résumer en quelques phrases une personnalité qui pourrait nécessiter un livre entier.
Déjà peut-on faire confiance à quelqu'un que même les cheveux ont décidé de quitter ? Probablement à cause de ses blagues qui sont toujours les mêmes, une boucle sans fin de "no no no josé", de " si je puis me permettre", de "ça à été prouvé" et autres citations de kaamelott tout azimut. Il a aussi des yeux rayons X, RIEN ne lui échappe, aucune toile d'araignée, aucune tâche, aucun détail révélateur d'une quelconque forme de médiocrité dans l'exécution de nos tâches n'échappe à son filtre. Attention parce que la nuquette pédagogique est vite arrivée. Technique ancestrale d'éducation à l'usage des employés. C'est qu'il est exigent le monsieur. Et qu'on s'amuse pas à fanfaronner sur les bonnes chose qu'on a fait dans la journée parce qu'il est capable de sortir un pin's et une liste complète des trucs nuls qu'on a fait ! Liste qu'il conserve comme une collection d'autocollants.Pas la peine d'essayer de le coincer il a toujours réponse à tout même si c'est parfois saupoudré de mauvaise foi !
On le connaît aussi pour ses playlists de blues façon Sam Cook qui tournent en boucle à fond les ballons dans le centre à toute heure de la journée. Les êtres humaine normaux se lassent, changent de playlist de temps en temps mais lui non... rien à faire ! ce sont littéralement 10 musiques à tout casser qui tournent sans discontinuer et c'est tout à fait normal ! Amusez vous à changer la musique et une voix caverneuse sort du bureau pour dire "hoooo ! Laisse ça tranquille !". Ça a le don de tout casser dans ta tête. C'est une technique de torture digne de guantanamo ! Faudra que je lui demande un jour si c'est pour se détendre ou pour nous foutre la pression qu'il fait ça !
Il est gentil notre patron, vraiment on a de la chance de pouvoir travailler dans une ambiance chaleureuse et cool au centre ATL. On parle, on s'entraîne (enfin quand il a pas un pet de travers). Mais attention ! Lorsque que certaines conditions sont réunies, le Antoine tout sourire, sympathique et légèrement lourdeau laisse place à une créature dont tu ne veux pas partager le territoire. Quelles sont ses conditions ?
- il a pas dormi de la nuit
- les grouillots font une quantité astronomique de bourdes
-c'est jour de compta
-Les colis qu'il a commandé sont arrivés en morceaux
-autres empêchements pouvant nuire à la bonne marche de ses projets.
Là, les grouillots (notre surnom affectueux) ont une goûte de sueur qui leur coule le long de la joue. Ils doivent par obligation professionnelle, passer cette porte de bureau d'où émane une inquiétante aura noire et torturée. L'un d'entre eux prend son courage à deux mains, ouvre la porte, se glisse le plus discrètement possible dans le bureau. Là, tapis derrière son ordinateur, imperturbable, concentré, ses yeux ne se sont pas tournés vers le grouillot qui croit à tord qu'il n'a pas été détecté... il l'à vu. Aucune réaction physique, le chef se contente d'envoyer une décharge d'énergie négative qui embaume la pièce et tord l'espace temps ! Le grouillot se sent lourd et désarmé, munis de sa petite machette mental émoussée, il se rapproche de son objectif (l'imprimante qui est juste à côté du bougre evidemment) en tailladant les vagues de colère refoulées pour sortir au plus vite de ce bourbier ! Le chef se contient, il veut nous préserver d'une apocalyptique engueulade à chaud mais ne peut contenir cette énergie qui bout en lui comme le magma d'un volcan qui peut exploser à tout moment.
En sortant le grouillot essaie de se refaire une assurance et dit à son collègue " rentre pas c'est un peu chaud là".
Il finit toujours par redescendre heureusement pour nous. Et quand c'est le cas il est rayonnant ! Et c'est agréable de parler avec lui même si il parle quasiment qu'en nous lâchant des pics !
En faire c'est sa façon d'aimer les gens. Plus il te clash, plus il t'aime bien. Il y a des gens comme ça.
Oui Antoine Martinez il aime les gens, il a même sacrifié une bonne partie de sa vie pour eux sans jamais avoir de retour. Il fait tout pour construire quelque chose de grand. Il veut s'élever mais il veut le faire avec son entourage et ceux qui croient en sa vision, personne ne reste sur le carreau. On a beau être une équipe de bras cassés à certains moments, il n'a jamais cessé de croire en notre potentiel et en notre capacité à être meilleurs chaque jour, il a cette capacité rare à déceler les qualités enfouies des personnes et à les révéler !
Je vais maintenant parler un peu à titre personnel, personne avant lui n'a cru en moi comme il l'a fait, m'a reconnaissance est immense. Il porte à bout de bras le centre ATL, son bébé, son œuvre. Mais aussi tout ceux qui le font vivre. Si tout ça existe c'est grâce à sa persévérance !
🔵⚪️❤️
Avec Toute ma Bienveillance
Matthieu
Alors Matthieu Vanneste… C’est compliqué de résumer un tel spécimen en quelques lignes, mais il faut bien en parler ! Officiellement c’est le Monsieur Zen du Club, responsable du Yoga et des cours de Gym douce, la grande sérénités incarnée, avec ses postures rocambolesques, ses respirations et ses petits mots doux distribués comme des bonbons à des enfants à la sortie de l’école. Si vous le croisez au abord d’une séance ou dans ses taches quotidiennes, il vous donnera l’impression de méditer sur le sens de l’univers ! Voila pour l’image de marque.
Dans la pratique, c’est une autre paire de manches. Parce que ce garçon-là, il est rongé par un stress digne d’un Winston Churchill en pleine tourmente lors de sa défaite contre le parti travailliste !! Comme un grand il se met un pression pas possible, d’une telle lourdeur qu’il pourrait se faire sombrer tout seul. Il a ce don unique de vouloir tout bien faire, tout contrôler, et du coup, il finit par oublié la moitié des trucs qu’il contrôle pas.
Genre ses affaires.
Son téléphone ?
Perdu.
Ses clés ?
Oubliées.
Ses pensés ?
Égarées.
Une fois il a fait 70 000 pas dans la journée !!
70 000 PAS !!!! mais pas parce qu’il est sportif, hein ! Non, c’est parce qu’il tourne en rond pour chercher où il a foutu son portable.
Vous vous rendez compte ? à ce niveau-là, c’est plus un coach sportif, c’est un GPS cassé !
Et quand il trouve pas ? Bah il débarque. À 22h30, à ma porte. "Sire, j’ai oublié mes clés chez vous." Moi, j’ouvre, forcément. Je vais pas le laisser dormir dehors non plus, même si c’est tentant des fois. Me voila en pyjama à chercher ses clefs dans tout le club !!
Et comme si ça suffisait pas, Matthieu, c’est aussi notre encyclopédie vivante. Passionné d’histoire. Mais alors pas l’histoire qui fascine tout le monde, non. Lui, il vous sort des anecdotes sur des trucs dont personne n’a jamais entendu parler, ni voulu entendre parler, d’ailleurs. Une bataille obscure, un détail sur les Romains, pourquoi tel roi portait des chaussettes rouges… C’est ça, la minute historique de Matthieu.
Et vous, vous êtes coincé là, à sourire poliment, parce qu’il est passionné, le bougre.
Mais voilà, on peut pas lui enlever une chose : c’est une crème. Une boule d’amour. Toujours bienveillant, toujours là pour les autres. Quand il est pas en train de chercher son téléphone ou de s’énerver tout seul. C’est le genre de gars qui va jusqu’au bout pour vous aider, même si ça veut dire qu’il va devoir passer une nuit pour vous tendre la main, c’est le genre de gars qui pourrait vous filer son dernier chocobon tout en vous expliquant pourquoi les Aztèques l’auraient fait différemment. Il est tellement impliqué qu’il s’oublie lui-même.
C’est un mec qui donne tout. Et ça, ça vaut de l’or.
Alors oui, c’est une énigme, Matthieu, c’est un mélange improbable de Perceval, Gandhi, et un prof d’histoire sous LSD. Mais malgré ses oublis, ses 70 000 pas et ses anecdotes interminables, c’est un pilier. Un bras droit comme on en fait plus, mon bras droit, parce que je l’ai choisi et il m’a choisi. Alors oui, des fois, il donne envie de s’arracher les cheveux (la chance que j’ai c’est que j’en suis complètement démuni). Mais franchement, on peut pas imaginer le Club sans lui.
Alors, Tommy Soust… directement descendu de la vallée d’Aspe ! Le hobbit de la région paloise. Tommy, c’est un mix de Alex Etche et de Moi mais en Petit. Mais attention, hein, en moins : moins grand, moins costaud, moins tout, sauf pour les cheveux. Là, bizarrement, il a pris de l’avance. Une tignasse qu’il entretient comme si c’était une œuvre d’art, avec des "tapes" qu’il paie un bras chez le coiffeur et que personne ne remarque. Même pas sa mère. Le pire c’est qu’au vu de la qualité de son cuir chevelu, dans 2 ans il a la même coupe que Gérard Jugnot dans le Père Noël est une ordure. Mais bon, il y croit, et ça, c’est beau.
Tommy, c’est aussi un jeune fou furieux, monté sur Energizer et Corona. Le genre de gars qui, avant de bosser ici, pensait qu’un légume, c’était une insulte. Et je vous parle même pas de son palais. Il dit lui-même qu’il a un palais de Dobermann, mais c’est pas un compliment pour les chiens. Le mec est incapable de différencier un steak bleu, d’un steak cramé. À ce niveau-là, c’est presque un talent. Du grand art, je vous le dis !
Et ses passions ? Ah bah, c’est simple : il se fout de tout. Enfin, presque. Y’a deux choses qu’il adore : dépenser son fric chez le coiffeur et danser sur Aya Nakamura. Oui, vous avez bien entendu. Aya Nakamura. Vous voyez le genre ? Il chope un balai à franges, il s’improvise cowgirl, et il hurle des paroles que personne ne comprend. Pas même lui, j’en suis sûr. Mais ça l’empêche pas de chanter à tue-tête. Il s’agite sur son balai et il y prend du plaisir. Mais je vous le dis : tant que les WC sont propres, il peut bien fendre le rythme avec ses déhanchés que je m’en fous pas mal.
Et au boulot ? Ah bah là, c’est une autre histoire. Tommy, c’est l’Eminem du fitness. Le gars est une punchline sur pattes. Tout ce qu’il dit est drôle, mais uniquement si vous avez moins de 30 ans. Donc autant vous dire qu’ici, dans le club, ça touche… allez, deux personnes, et encore, en comptant lui-même. Mais ce mec a un truc. Avec rien, il vous sort un truc bien. De l’humour, de la bonne humeur, une énergie communicative. Franchement, on dirait qu’il a oublié qu’il avait aucune chance, et du coup, il fonce.
On l’appelle Kadoc. Oui, Kadoc pas Karadoc et il est persuadé que c’est mieux que Perceval, le con. Et si vous cherchez la poulette, demandez-lui. Il la trouve même quand y’en a pas. C’est son super-pouvoir, ça.
Et sa phrase préférée, c’est quoi déjà ? Ah oui :
"Oh Djadja, y’a pas moyen Djadja…"
Enfin, un truc du genre. Moi, j’ai jamais rien compris, et lui non plus, je crois. Mais ça l’empêche pas de la sortir à tout bout de champ, comme si c’était la vérité absolue.
Mais attention, faut pas se méprendre. Tommy, c’est pas juste un branleur professionnel. Non, il a réussi, ce gamin. En un an de stage, il est devenu indispensable. Jamais en retard, jamais malade, jamais de mauvaise humeur. Le mec, c’est une machine. Mon bras gauche. Celui qui pousse à se surpasser, celui qui châtie. Mais tout ça, il le fait parce qu’il aime. Parce qu’il est généreux. Et parce qu’au fond, même si c’est dur à admettre… il est bon.
Alors oui, ne jamais l'exposer à la lumière, le tenir éloigné de l'eau, et surtout ne jamais, sous aucun prétexte, le nourrir après minuit…C’est un Gremlins… Un Gremlins bercé trop près du robinet certes, mais c’est mon Gremlins. Et croyez-moi, on ferait pas mieux sans lui.
Tommy vous facture vos séances en TTC !!! Talent, Travail, Chance.
Et ça c’est un cadeau les amis !
Alors, Jean-Baptiste Cot… Bon, on va pas se mentir, ce gars, c’est un concept à lui tout seul. L’ancien BON rugbyman de l’équipe, nous a coté ont joué à la soule, bâti comme un Apollon. Sérieusement, on dirait que Disney a utilisé sa photo pour créer Gaston dans La Belle et la Bête. Mais attention, pas que. Le buste d’Hercule, la tête de Gaston… et les jambes de Crazy Frog. Oui, vous avez bien entendu. Des cuisses de grenouille. Faut pas demander pourquoi, c’est comme ça. Il a tout misé sur le haut et bizarrement même si ca agace sur lui ca passe.
Mais ça, c’est qu’une partie du tableau. Jean-Bat — parce que oui, on l’appelle comme ça, et surtout parce qu’il déteste ça — est d’une discrétion à toute épreuve. Il dit rien, il observe tout, et il tient la boisson. Contrairement à ses deux compères que je citerai pas (mais que tout le monde a déjà reconnus), lui, il finit pas la soirée sous la table. Il est digne, lui.
Et au boulot ? Là, faut reconnaître, il assure. Le mec est curieux, attentif, et il transpire la facilité. Tout ce qu’il fait, il le fait comme si c’était naturel. C’est un stagiaire modèle, ça. Ça change des deux zigotos d’avant qui passent leur temps à oublier leur téléphone ou à chanter du Aya Nakamura. Lui, il fait le boulot, il apprend vite, et franchement, je pense qu’il kiffe en plus de ça ! Ca change du MAÏS, hein Jean Bat ?
Alors, bien sûr, c’est un super stagiaire. Il est déjà à l’écoute, donne de bons conseils, et on sait que dans deux ans, ce mec sera un coach sportif brillant. Le genre que les adhérents adoreront, et que les autres coachs détesteront un peu parce qu’il leur vole la vedette sans faire exprès. Mais pour l’instant, on le garde à faire les cafés. Parce qu’il les fait bien. Et aussi parce qu’on peut pas vraiment lui demander autre chose sans risquer une crise d’infériorité. La question que l’on se pose tous, c’est est ce qu’il cache ses défauts dans ses biceps…. Mystère.
Car oui y’a un problème. Enfin, un gros problème. Personne veut s’entraîner avec lui. Pourquoi ? Parce qu’il ridiculise tout le monde. Ce mec transpire la facilité. Tu rajoutes 10kg il en met 15, tu rajoute 15kg il en met 20… Bref… Pas facile à suivre la moissonneuse batteuse. Alors oui, on l’admire, mais en silence. Parce que franchement, c’est gênant.
Mais bon, faut lui reconnaître ça au Jean-Bat, il s’est intégré dans ce trio infernal sans même devoir dégonder la porte. Il a une capacité d’adaptation qui ferait passer un caméléon pour un amateur. Alors oui, c’est un peu agaçant. Mais franchement, avec son physique de statue grecque, sa facilité déconcertante, et son café impeccable, on peut pas lui en vouloir. Enfin… pas trop.